Les Cordées de la réussite sont des partenariats établis entre un établissement d’enseignement supérieur et des lycées et/ou collèges dans le but de promouvoir l’égalité des chances et la réussite des jeunes face à l’entrée dans l’enseignement supérieur.L’objectif est de lever les obstacles psychologiques ou culturels en créant un pont entre l’enseignement scolaire et l’enseignement supérieur, mais aussi de faciliter le passage vers l’enseignement supérieur dans une perspective de réussite et d’ascension sociale.
Lancées le 18 novembre 2008 dans le cadre de la dynamique Espoir banlieues par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et la secrétaire d’État en charge de la Politique de la ville, « Les Cordées de la réussite » est un dispositif qui repose sur la création d’une relation privilégiée entre des jeunes de collèges et lycées de milieux défavorisés et des étudiants. Il a pour double objectif de favoriser l’accès de ces élèves à l’enseignement supérieur par du tutorat, une aide à l’orientation ou un encouragement dans leurs ambitions par exemple, et de sensibiliser les étudiants à l’ouverture sociale. L’IUT Robert Schuman s’investit depuis de nombreuses années dans ce dispositif avec des actions aussi diverses que l’organisation de sorties culturelles, du soutien scolaire ou l’accueil d’élèves pour des manipulations dans ses laboratoires.
La cordée «Réussir plus fort» est la cordée des trois IUT de l’Université de Strasbourg : l’IUT de Haguenau, l’IUT Louis Pasteur à Schiltigheim et l’IUT Robert Schuman à Illkirch-Graffenstaden qui est la tête de cordée.
Les Cordées de la Réussite s’adressent en priorité aux collèges et lycées suivant :
– Les établissements classés REP + (réseau d’éducation prioritaire renforcé), quartiers ou secteurs isolés connaissant les plus grandes concentrations de difficultés sociales ayant des incidences fortes sur la réussite scolaire, ou REP (réseau d’éducation prioritaire), plus mixtes socialement mais rencontrant des difficultés sociales plus significatives que celles des collèges et écoles situés hors de l’éducation prioritaire (Etablissements de l’académie de Strasbourg).
– Les établissements des Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV), dispositif de la politique de la ville française qui a remplacé en 2015 les zones urbaines sensibles (ZUS) et les zones de redynamisation urbaine (ZRU). Les QPV sont des territoires infra-urbain définis par les pouvoirs publics qui connaissent des difficultés sociales et économiques.
– Les collèges ruraux.
Tous les établissements ne sont pas encordés, il faut prendre contact avec le chef d’établissement pour en savoir plus. Ensuite, pour intégrer le dispositif, il faut demander l’adhésion du collège ou lycée, via le chef d’établissement. En effet, il doit contacter le référent académique. Il sera ensuite mis en relation avec d’autres établissements présents dans la cordée la plus proche ou qui ont également pour projet de la rejoindre.
Pour le savoir prenez contact avec un professeur principal ou le chef de l’établissement. Vous pouvez également vous renseigner sur le site du Réseau Canopé ou celui de l’Académie de Strasbourg.
Pour contacter la personne référente,vous pouvez envoyer un message via le formulaire de contact sur ce site.
Les établissements classés REP + (réseau d’éducation prioritaire renforcé), quartiers ou secteurs isolés connaissant les plus grandes concentrations de difficultés sociales ayant des incidences fortes sur la réussite scolaire, ou REP (réseau d’éducation prioritaire), plus mixtes socialement mais rencontrant des difficultés sociales plus significatives que celles des collèges et écoles situés hors de l’éducation prioritaire (Etablissements de l’académie de Strasbourg).
Les établissements des Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV), dispositif de la politique de la ville française qui a remplacé en 2015 les zones urbaines sensibles (ZUS) et les zones de redynamisation urbaine (ZRU). Les QPV sont des territoires infra-urbain définis par les pouvoirs publics qui connaissent des difficultés sociales et économiques.